Face à l'explosion du trafic internet mobile,
les opérateurs télécoms veulent restreindre l'accès à certains sites, en
particulier les plus gourmands en bande passante. De quoi froisser les
défenseurs de la neutralité d'internet. La voix des opérateurs se fait de
plus en plus forte au sujet de l'accès à l'Internet mobile illimité. Car
la consommation grandissante d'Internet depuis son téléphone mobile,
smartphones en particulier, a pour effet de saturer de plus en plus les
réseaux. Sont particulièrement pointés du doigt
les
sites de partage de vidéo comme Youtube qui encombrent le trafic.Par exemple, France Télécom (Orange) indique que le trafic internet
mobile a plus que doublé sur son réseau entre 2008 et 2009. Chez SFR,
près de la moitié de ses abonnés au mobile est active sur internet.
Aussi les opérateurs estiment-ils devoir moderniser leurs réseaux en
investissant dans de nouveaux équipements et dans le très haut débit
(réseau 4G ...). Sauf qu'ils ne veulent pas être les seuls à mettre la
main au porte-monnaie....
Actuellement,
Orange affirme investir 3 milliards d'euros pour gérer son réseau
mobile par an et SFR 1,4 milliard.
Les opérateurs plaident donc pour paratger la facture avec les
fournisseurs de contenus (Google,
Youtube, Facebook, Dailymotion, eBay...),
dont les services sont trop gourmands en bande passante et les
consommateurs. Pour ces derniers, il s'agit de supprimer les forfaits
illimités et les remplacer par certains, dits "premium" avec des débits
plus rapides et plus chers; d'autres d'entrée de gamme pour l'envoi et
la réception de courriels.
Incompatibilité entre limitation d'accès à Internet et
neutralité du net "C'est contre la liberté de communication et le principe même
d'internet", avertit le fondateur du Collectif La Quadrature du net,
Jérémie Zimmermann. Autrement dit, cela s'oppose au
principe
de la neutralité du net qui prône un Internet identique pour tous,
quel que soit l'endroit d'où l'on se connecte, et le fournisseur
d'accès (FAI) que l'on utilise. Sujet sur lequel planche d'ailleurs le
gouvernement français. Ce dernier doit d'ailleurs remettre au Parlement
un rapport contenant des recommandations au plus tard début juillet.
Les doléances des opérateurs refroidissent également les fournisseurs
de contenus. "Si les opérateurs veulent qu'on participe davantage,
qu'ils nous fassent partager le gâteau de leurs abonnements", lance
Giuseppe de Martino, le président de l'Asic (Association des services
Internet communautaires) rappelant au passage que que 40% des dépenses
de ses membres vont déjà au développement des réseaux.
pas d'accord pour payé de illimité et être limité
surtout que le moi prochain et aout il va y avoir des coupures de l'internet sur toute la france pour permettre l'installation de IPv6